Sa description de la faune et de la flore des environs de Biarritz ne pouvait que rencontrer l'intérêt de ses contemporains, cependant ce travail est resté pratiquement inconnu du grand public comme des milieux savants.
L'état inédit des études de P.T. Ducourrau, ainsi absentes des bibliothèques des érudits et des curieux, explique probablement que, malgré quelques consultations privilégiées, elles soient restées ignorées.
Bien intégré dans la bonne société et au sein de la communauté des savants naturalistes et également linguistes, du moins dans les cercles locaux, Pierre-Thomas Ducourrau a néanmoins eu ses adeptes, et quelques contemporains reconnaissants ont souhaité signaler ses précieux apports aux sciences locales.
Henry du Boucher, Bulletin de la Société Borda, 3e trimestre 1888, pages 185-187.
Ils sont plus nombreux qu’on ne pense les modestes travailleurs de province qui, fuyant avec soin le bruit et la notoriété, voués à une tâche souvent bien humble et bien obscure, ont, par simple amour de la science, plus fait pour son développement et ses progrès que tant d'autres dont les noms retentissent aujourd’hui dans nos annales scientifiques.
Peter Barr, Foreign correspondence. Biarritz - Gardener's chronicle, 10 mars 1888.
J’ai quitté Londres, une épaisse couche de neige sur le sol, et ce fût quasiment le cas tout le long de la ligne jusqu’à Paris, qui était aussi enneigée. A Bordeaux la couche de neige était épaisse ; à Arcachon, depuis le haut de l’observatoire, on pouvait voir de la neige sur tout le quartier. Dax était plus favorisée : il y en avait un peu ici et là et elle avait disparu le matin. Savoir si le printemps chaud (158° Fahr. ) avait quelque chose à voir avec cette rapide disparition de la neige fût une question pour moi, alors que je parcourais une bonne distance dans la campagne et que je n’en voyais pas.
Wentworth Webster, Bulletin de la Société des Sciences, Lettres et Arts de Bayonne, 2ème semestre 1889, pp. 303-309.
Le second numéro du Bulletin de la Société Borda, 3e trimestre 1888, renferme, pages 185-187, une courte notice due à la plume exercée de P.-M.-H. Du Boucher, président de la Société, et intitulée : Un naturaliste ignoré, P. Th. Ducourrau, 1810-1874.
M. Du Boucher, après quelques lignes consacrées à la biographie de M. Ducourrau, nous parle de travaux laissés par lui, « trois volumineux cahiers de notes manuscrites qui sont une réelle iconographie des animaux petits et grands, vivants ou fossiles, terrestres ou marins, des coquilles, des insectes, des plantes et des arbres qui se trouvent dans la région du Sud-Ouest, et principalement aux environs de Biarritz ». Les dessins qui accompagnent cet ouvrage lui paraissent absolument remarquables au point de vue de la fidélité et de la précision scientifique.